C’est parce qu’il peut mourir que l’homme peut penser, souffrir, aimer, et avant tout créer.
V. Jankélévitch
V. Jankélévitch
Galerie photo - Le 30 novembre 2018 au théâtre 2:21
PHOTOS DE FABIEN WULFF-GEORGES
30 novembre 2018, 20h
création à l'occasion de la journée Villes pour la vie - villes contre la peine de mort Théâtre 2:21, Lausanne |
Entrée libre pour toutes les représentations, chapeau à la sortie
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Composition et clavier : Sylvain Papotto, pianiste et compositeur, éclectique et anticonformiste.
Livret et voix : Zoéline Trolliet, artiste et chanteuse lyrique, sensible et engagée.
Livret et récitant : Quentin Mouron, auteur et chroniqueur, brillant et acéré.
Guitare et voix : John Hasle, guitariste et chanteur, éloquent et mystérieux.
Percussion et voix : Yann Hunziker, percussionniste et contre-ténor, précis et endiablé.
Scénographie : Eloïse Trolliet, artiste et photographe, imaginative et déroutante.
Production : Inmates' Voices
Livret et voix : Zoéline Trolliet, artiste et chanteuse lyrique, sensible et engagée.
Livret et récitant : Quentin Mouron, auteur et chroniqueur, brillant et acéré.
Guitare et voix : John Hasle, guitariste et chanteur, éloquent et mystérieux.
Percussion et voix : Yann Hunziker, percussionniste et contre-ténor, précis et endiablé.
Scénographie : Eloïse Trolliet, artiste et photographe, imaginative et déroutante.
Production : Inmates' Voices
SWANSONG est un projet multimédia alliant le rock alternatif, le chant lyrique, la parole et le dessin, donnant voix aux prisonniers au delà des murs de leurs cellules.
Dans les prisons américaines, des condamnés à mort se mettent à écrire, dessiner, même composer pour faire face au néant de la vie carcérale, à l’approche de leur exécution. Ces chants du cygne sont autant d’appels à ceux qui sont libres encore de leur temps et de leurs mouvements. Issus d’un besoin profond de s’exprimer devant l’indicible, ils nous livrent des pensées parfois tristes et violentes mais parfois pleines d’amour et de sagesse.
Le drame avance au gré des états d’esprit du Condamné face à sa propre mort, ponctué par les interventions froides et objectives de la Loi et celles, plus humaines et philosophiques de la Culture.
Cette création propose une réflexion sur la peine de mort sans pour autant apporter un jugement figé sur la question. Que l’on soit pour ou contre, que le condamné soit coupable ou non, l’enjeu ne se situe pas là, mais sur le plan de notre humanité commune.
A travers la pièce, il s’agit aussi d’initier un questionnement sur notre condition mortelle, et sur notre façon de dépenser notre vie sans conscience de sa finitude, nous autres, êtres libres et malgré tout condamnés.
C’est aussi une réflexion sur la place de l’art dans la société, conséquence de notre condition mortelle si on suit l’idée de Jankélévitch, mais aussi moyen d’expression, voire outil de compréhension de cette condition et même instrument politique, permettant de développer une vision critique et de la diffuser.
Le drame avance au gré des états d’esprit du Condamné face à sa propre mort, ponctué par les interventions froides et objectives de la Loi et celles, plus humaines et philosophiques de la Culture.
Cette création propose une réflexion sur la peine de mort sans pour autant apporter un jugement figé sur la question. Que l’on soit pour ou contre, que le condamné soit coupable ou non, l’enjeu ne se situe pas là, mais sur le plan de notre humanité commune.
A travers la pièce, il s’agit aussi d’initier un questionnement sur notre condition mortelle, et sur notre façon de dépenser notre vie sans conscience de sa finitude, nous autres, êtres libres et malgré tout condamnés.
C’est aussi une réflexion sur la place de l’art dans la société, conséquence de notre condition mortelle si on suit l’idée de Jankélévitch, mais aussi moyen d’expression, voire outil de compréhension de cette condition et même instrument politique, permettant de développer une vision critique et de la diffuser.
© Eloïse Trolliet, dessins extrait de la scénographie de SWANSONG